Huit heures chez Sim Racing Track

Le Simracing comme vous le savez, est vaste. Que ce soit offline ou online, des dizaines de milliers de courses ont lieu chaque jour, du hotlap, du sprint, jusqu’aux endurances. Les challenges sont très variés. Pouvoir se déplacer de circuit en circuit sans pour autant quitter le confort de sa ligne Internet, est magique. De course en course, chacun progresse à sa propre vitesse et se confronte à la concurrence. Cependant, la plupart du temps, le Simracer est solitaire avant d’être solidaire. Samedi dernier, Sim Racing Track a proposé une autre voie. Réunir des pilotes à côté de Marne-La-Vallée pour 8 heures de course sur le Nürburgring. Laissez-moi vous expliquer :

 

Par nature, j’ai toujours considéré les courses d’endurance en relais, comme le Graal du Simracing. Elles permettent de créer un esprit d’équipe, une appartenance. Il faut penser différemment. Ne plus réfléchir seul, pour que l’équipe puisse grandir par le partage. Il est primordial de penser ensemble, du setup à la stratégie, en passant par le rythme de course.  Les courses online en relais, bien sûr, sont rares. Elles sont les oubliées de la majorité des éditeurs. Et quand la fonctionnalité existe, le passage de relais n’est pas garanti. Organiser une course en LAN permet de s’affranchir de la procédure complexe et risquée de passage de relais. Tout est plus simple. Il faut juste stopper dans les stands, sortir du cockpit et laisser son coéquipier prendre sa place. Live-Sim ne peut pas se déplacer sur toutes les courses, mais celle-ci est au Nürburgring. Une semaine après la Simracing Expo, il faut croire que nous avons quelques affinités avec l’Allemagne.

Six équipes et vingt pilotes ont répondu à l’appel de Romain, le gérant de la salle : La BAM e-Sport, la PS Team, Carsclub, la Team FOX, la Team Rocket, et la TSR. Pendant le briefing des pilotes, tout le monde est de bonne humeur. Nous apprenons que Lulu espère gagner pour son anniversaire qui a lieu aujourd’hui. Je ne suis pas certain que les autres vont lui offrir la victoire en cadeau. Les différentes séances sont détaillées, ainsi que le règlement. Romain insiste avec raison sur le Fair Play. Une endurance réussie, c’est aussi du partage, dans une atmosphère généreuse. Les simulateurs sont identiques. Un châssis fixe sur lequel sont montés un baquet, un triple écran de 30 pouces, un Thrustmaster TX Racing Leather et un pédalier T3PA. Après le tirage au sort, chacun s’installe pour la séance d’essais libres. En faisant le tour des popotes, je constate que certains sont déjà bien préparés. Le setup est déjà en place et les trajectoires précises, avec de jolis temps. D’autres découvrent la voiture. Évidemment, chacun a ses propres objectifs.

Presque toutes les équipes veulent la 3ème place

Ainsi la Team Rocket a découvert la salle par hasard, en allant au cinéma, il y a quelques semaines. « Romain nous a envoyés par mail la brochure de la course, et on s’est dit, on le fait. Quand on est arrivé et qu’on a vu les t-shirts avec les maillots d’équipes, wouah. En qualif, on vu qu’ils sortaient des 1:56 / 1:57, alors qu’on était à 2:05. Notre objectif est de passer une bonne journée ensemble.» Ils avaient vraiment un bon esprit. Ils savaient qu’ils ne gagneraient pas la course. Ils ont néanmoins progressé tout au long des huit heures, tout en surveillant les rétroviseurs. A dire vrai, je craignais pour eux la gestion des dépassements des premiers. Ils s’en sont bien tirés en étant simplement prudents.

A l’autre bout de la grille, assumant son statut de favori, la Team FOX est venue avec de gros calibres. Smoky, l’un d’eux, avait les yeux d’un enfant dans une confiserie, en parlant du fameux Kaiis, avec lequel il pilote. Sylvain Guy, le team manager de l’équipe : « L’objectif de l’équipe est de gagner la course. Le mien, en tant que Team Manager, est d’observer les quelques pilotes Pro qui sont inscrits dans la Team Sim Racing Track, à savoir Kaiis, Pierre Simonelli et Lulu

L’équipe Carsclub est celle qui joue presque à domicile. Joël pilote avec son fils Arthur, Pierre Simonelli et Philippe. Romain me racontait qu’ils ont particulièrement préparé cette course avec sérieux. Un travail consciencieux sur les différentes conditions de pistes, la dégradation des pneus, afin d’être en mesure de prendre les bonnes décisions. « L’important, c’est de participer, n’est pas une idée qui me plaît. On vise bien sûr le podium. On oublie trop souvent à quel point la course automobile c’est mental.»

En y repensant, les autres équipes visaient aussi le podium. La 3ème place était plébiscitée pour différentes raisons : ils étaient une jeune équipe pour la TSR, ou parce qu’ils ne connaissent pas bien le Simracing PC/Volant pour la BAM e-Sport, ou parce que c’est l’anniversaire de Lulu, pour la PS Team. Curieusement, personne ne voulait la 2ème ou la 4ème place.

Se cacher pour se montrer en qualifications

Côté travail, les équipes n’ont pas toutes pu préparer la course idéalement. En effet, peu de pilotes avaient rFactor2 chez eux. C’est un avantage de pouvoir préparer des setups. Mais c’est un risque également qu’il ne plaise pas à ses coéquipiers. Pour la Team FOX, Sylvain avait préparé les setups de qualifications et de course. Kaiis les a découverts jeudi. La voiture lui plaisait, il pouvait faire de gros chronos. Smoky, n’habitant pas tout près, a confirmé dès les premiers tours de roue que la voiture lui convenait. Carsclub n’a pas trop modifié pour que cela convienne à tout le monde, car les deux autres pilotes n’avaient pas pu s’entraîner avec eux : « Beaucoup d’essais ici pour sélectionner la voiture qui était la plus efficace, à savoir la Gallardo. J’ai fait un setup très léger. Pour m’être renseigné, le setup de base de la Lamborghini est déjà excellent. Nous nous sommes préparés à faire un bon chrono. Et ensuite se préparer au ravitaillement, et rouler sur différentes météos. De nuit également car c’est autre chose, c’est très différent. Tu perds la moitié des repères naturels que tu avais de jour. »

Durant la seule séance d’essais, certains donc roulaient pour engranger du kilométrage, quand les autres tentaient de régler. Ainsi la BAM e-Sport a découvert le jeu, le simulateur, le circuit et la voiture vers midi : « Romain nous a aidés et nous avons choisi l’Audi R8 qui est agréable à piloter même si dans certaines courbes, elle passe moins vite qu’une Lambo. Côté réglage, on n’a pas touché grand chose. » Ce ne sont pas les seuls, car il faut déjà une sacrée expertise pour régler une voiture en une seule séance. Dois-je préciser que, pendant la seule séance d’essais libres, plusieurs équipes roulaient avec le frein à main, dans l’espoir de réaliser le… 3ème temps ?

Ce jeu de cache-cache avec les chronos, s’est arrêté dès le début des qualifs. Bien que, lors d’une course d’endurance, la qualification n’a pas une énorme importance, les équipes ont cherché à faire le meilleur temps possible, en dévoilant donc leur réel niveau de performance. A ce jeu-là, le meilleur temps a été signé devant mes yeux par Kaiis, en 1:56.124, en laissant le 2ème, la PS Team, à presque 4 dixièmes. Et encore, il a raté sa dernière tentative dans le 3ème secteur, malgré plus de 3 dixièmes d’avance. La Team FOX et la PS Team boxent dans la même catégorie, en performance en tout cas. Reste à voir comment la course va se dérouler.

Un départ arrêté pour une course de mouvements

La course sera lancée par un départ arrêté. La tension naturelle de toute course d’endurance monte d’un cran supplémentaire. Chacun veut réussir son départ et lancer sa course. Personne ne souhaite être impliqué dans une touchette qui pourrait hypothéquer ou ruiner le travail et les espoirs (de podium, n’est-ce pas !). Le premier virage, heureusement, se passe bien. Tout le monde prend sa respiration. Stik, pour la TSR : « Le départ s’est super bien passé. Mieux que je ne pensais, un bon point de patinage, je colle directement le poleman, Kaiis. Je peux même le passer, je sais que je suis plus rapide. » Kaiis avait déjà à un gros rythme, pourtant Stik le suivait comme son ombre. Devant la télévision qui nous permettait de suivre la course, nous attendions et craignions chaque ligne droite. Ses équipiers écoutaient attentivement chaque rétrogradage. Plusieurs fois, tous, nous nous sommes dits que le moteur de l’Aston allait casser, tant Stik utilisait le surrégime lors des gros freinages. « J’ai réfléchi pendant les premiers tours, je suis resté derrière Kaiis. Dès que j’ai vu qu’on s’échappait et qu’on avait 30 secondes d’avance, j’ai levé le pied avec l’objectif de suivre son rythme puisque la Lamborghini est plus performante. Je voulais juste rester dans son rythme. »

Ces deux-là ont fait quelques tours de grand niveau sur un circuit connu pour être difficile. Puis l’écart a grandi doucement, car Kaiis a commencé à descendre ses temps. Après la course, il nous a avoués qu’il contrôlait son rythme et attendait que tout monte tranquillement en température. La TSR était un peu plus rassurée. Ce qui n’était pas le cas de Sylvain qui craignait qu’il ne puisse pas maintenir la performance durant tout le relais.

La PS Team et le Carsclub n’ont quant à eux pas réussi un aussi bon départ. En effet, lors d’un freinage au deuxième tour, les deux pilotes se sont touchés. Il s’agit malheureusement d’un incident de course lié à une mésentente. En début de course, les conséquences sont rudes. PS Team a du laisser passer toute la meute avant de pouvoir repartir. Carsclub a perdu son aileron avant, ce qui risque d’altérer la performance et la dégradation des pneus. Pourtant, ils font le choix de ne pas s’arrêter, parce ce que leur rythme est resté constant. Après le premier relais, nous savons désormais quelle est la dégradation des pneus. Les meilleurs parviennent à les conserver pour la durée du plein soit un peu plus d’1h. Lulu, de la PS Team, n’a pas réussi à rouler plus de 40 min, à cause de son pneu avant gauche.

Drame à la TSR, personne n’est mort heureusement

La TSR, deuxième à ce moment de la course, s’arrête pour changer de pilote, avec 50 secondes d’avance sur le 3ème. Un changement classique, les pneus, le plein, aucune réparation n’est nécessaire. La course reprend, et Stik nous explique : «Le 2ème pilote s’est fait surprendre au freinage à cause d’une mauvaise manipulation. Il tape très fort le mur. Le bras de suspension est cassé. Il a fallu faire un tour complet au ralenti. Au stand, la voiture ressort après 5 minutes. On repart dernier à 4 tours. Et malheureusement, tout n’était pas réparé. Le moteur se coupe deux tours après. » Le moteur est changé évidemment. Mais ils sont déçus car, après le début de course, leur objectif a changé. Il s’agit désormais de ne plus terminer dernier. La saveur n’est plus la même. Dans leur malheur, la pluie s’est invitée à la fête. A la TSR, c’était une très bonne nouvelle, car il avait pris le risque de ressortir avec les pneus pluie. Il va sans dire que dans la salle, tout le monde s’interroge et hésite pour changer de pneus. Prudemment, les équipes encore chaussées de slick ont gardé plus de marge. Mais la pluie commence à s’installer durablement, les équipes vont toutes rentrer pour s’équiper en pneus adaptés. Pendant ce temps, le moral des TSR remonte à coup de secondes.

Sous la pluie, les relais sont complétement différents. La dégradation n’est pas du tout la même que sur le sec. Les pneus ne tiennent pas plus de 30 minutes. Pour la plupart, les pilotes ne sont pas habitués à la pluie. Ils sont bien plus crispés. Pourtant, globalement, ils ne font pas beaucoup d’erreurs. Les arrêts se succèdent. La pluie durera une heure et demi. Sur une piste séchant plutôt lentement, les équipes se demandent quand elles devront s’arrêter pour repasser sur les slick. Idéalement à la fin d’un relais. A ce jeu-là, Carsclub devant stopper, est le premier à ouvrir la fenêtre des arrêts. « Globalement depuis le départ, nous n’avons pas fait d’erreur de pilotage. Nous avons pris un risque en remettant les slicks un peu trop tôt. J’étais un peu trop optimiste. Cela nous coûte pour l’instant la 2ème place. » Effectivement, la piste séchante reste verte, avec un grip ne permettant pas suffisamment de monter les pneus en température. Pendant ce temps, ceux restés avec les pneus pluie, roulent en prenant un peu plus de risque.  La PS Team remonte de deux à trois secondes au tour sur la Team FOX, surtout dans le secteur 2 et 3. Sylvain alors au volant, n’est pas autant en confiance qu’en début de course. L’avance de 40 secondes fond en quelques tours. Et au frein de la chicane, la PS Team prend la tête de la course. Pour peu de temps malheureusement, puisqu’au virage suivant, il entre dans les stands. Quels pneus a t-il monté ? Lulu laisse planer le doute. Moi-même, j’ai cru qu’il était encore en pluie. En réalité, il avait monté les slicks. En début de relais, il a perdu un peu de temps. Lorsque la Team FOX s’arrête, la piste était presque sèche. Le slick était redevenu le pneu à la mode. La Team FOX ressort en tête et consolide son avance. Mais il reste encore quatre heures et la nuit arrive.

Le schéma du début de course se remet en place. La Team FOX domine et reprend assurément son avance sur la PS Team. Sur la 3ème place, calé sur son objectif, Carsclub. La TSR remonte tranquillement. Elle n’est plus qu’à deux tours du podium.

La routine ne s’installe vraiment pas !!!

Alors que la course partait pour se terminer tranquillement, le 3ème pilote de la Team FOX, Smoky, demande à être remplacé. Malgré l’imprévu, Sylvain est prêt à le relayer. Il s’installe, attend la fin du ravitaillement et redémarre le moteur. Dans la précipitation, il oublie de réactiver le limiteur et dépasse donc les 100 km/h dans les stands. Aussitôt, il prend une pénalité et doit repasser par les stands. Pour la deuxième fois, la PS Team passe en tête, avec 90 secondes d’avance. La course qui s’était mise en mode sénateur pendant ce début de nuit, bascule dans le sprint. Pour la Team FOX, il faut remonter. Pour la PS Team, il faut résister. Il n’est plus question de s’économiser : la victoire est devant eux. Sylvain passe le dernier relais à Kaiis, il a repris 20 secondes, mais il en reste 70. Il reste un peu plus d’une heure.

A ce moment précis, j’aurais voulu qu’une Web TV filme la totalité du relais de Kaiis. En pleine nuit, avec des phares plutôt timides, Kaiis était très concentré. Il était fluide. Les mouvements de volant ne trahissaient aucun survirage. Je vous invite à visionner la vidéo de Smoky, qui montre à quel point un pilote fluide est rapide. Spider, de la PS Team n’avait pas vraiment le coude à la portière. Le stress, les autres voitures qu’il devait doubler, les 1:58 que Kaiis arrivait à sortir. Il fallait qu’il soit solide. Lulu semble confiant. Après tout, son coéquipier est un sacré pilote de Karting. Habitué au combat rapproché, il ne se laisse pas faire. A chaque tour, la Team FOX reprend du temps. Depuis plus de 30 minutes, le pilote n°1 enchaîne les tours de qualification. Quand, soudain, la Lamborghini sort large sur un vibreur et finit sa course en effleurant le rail. La direction est légèrement faussée, impossible de continuer ce sprint sans réparer. Kaiis annonce qu’il rentre. Lulu est soulagé.

Et il n’est pas le seul. Carsclub profite de l’aubaine et passe 2ème. Arthur est au volant. Informé, il sait qu’il va devoir gérer la fin de course. Il reste 35 min et ils auraient préféré avoir plus que leur 40 secondes d’avance. Une fois la voiture réparée, Kaiis reprend son rythme. Chaque tour, deux à trois secondes sont reprises. Même si Arthur ne fait aucune erreur, la remontée est inexorable. A deux tours de l’arrivée, le chasseur voit sa proie dans sa ligne de mire. Dans chaque virage, Arthur regarde dans son rétroviseur. Il est à portée psychologique. Tous les observateurs sont alors certains que la 2ème place allait revenir à la Team FOX. C’était sans compter la versatilité du Simracing. En prenant le frein, le volant a tourné tout seul brutalement, envoyant encore la Gallardo dans le rail. Un bug, évidemment, mais j’y reviendrai. Je ne me souviens plus s’il y avait des dégâts, mais peu importe, à deux tours de la fin, il s’agit juste de ramener la voiture et de finir le travail.

Comme souvent, le palmarès est différent de ce qu’on aurait imaginé. Ainsi le favori, la Team FOX, prend la 3ème place, celle que tout le monde voulait. La 2ème place revient à Carsclub, et enfin la victoire à la PS Team de Jojo, Spider et Lulu qui pourra fêter dignement son anniversaire. « La voiture était parfaite sous le sec, sous la pluie, sous les conditions changeantes. Thomas était incroyable sous la pluie. Jojo était incroyable sur la régularité et sur la tenue des pneus. Quant à moi, j’étais très rapide notamment dans le premier relais. »

Les simulateurs ont bien tenu. Aucun problème mécanique n’est à déplorer. Du côté du logiciel, l’addition n’est pas aussi rose. Toutes les équipes ont subit différentes avaries. Des écrans qui s’éteignent pendant 15 secondes – et c’était jamais dans les stands – ou des volants qui tournent de 200 degrés en prenant sur le frein,  des pertes de connexions. Le Simracing existe depuis des années maintenant. Il est, dit-on, devenu mature. Est-ce un problème matériel, est-ce le jeu, le réseau, le circuit, le mod ? Qui peut répondre à cette question ? Pas moi en tout cas. L’éditeur est bien mieux placé. A nous de lui fournir ce dont il a besoin pour poser un diagnostic. A un moment où le Simracing veut devenir un e-Sport, nous ne pouvons pas nous permettre de rester dans l’ignorance. Sans cela, difficile de rester crédible.

Les améliorations viendront, j’en suis sûr. Souvenez-vous à quoi ressemblait la simulation dans les années 80. Nous avons tellement progressé. Nous ne nous arrêterons pas. La suite est à venir. Pourquoi ne pas imaginer des retransmissions en Web TV pour donner plus de visibilité, pour les intéressés qui ne peuvent pas se déplacer, pour les sponsors. Les joueurs auront toujours plein d’envies, et les organisateurs des idées pour des rencontres qu’elles soient réelles ou virtuelles. Je retrouve Romain après la course, je le devine, soulagé. Malgré les bugs, il a le sourire. « Aujourd’hui, il faut faire parti d’une élite pour accéder au sport automobile, même sur du kart. Désormais on peut, avec le Simracing, être dans les mêmes conditions de stress, de résultats, des conditions de pistes, à des tarifs accessibles à tous. Je veux rester dans le créneau plaisir. L’objectif est de passer un bon moment à un prix abordable. Même si je connais bien rFactor, même si je sais les procédures à appliquer, même si les joueurs sont prévenus que, s’il y a un bug, on les remettra en course, ils paient pour un service qu’on leur propose. Sur la phase de lancement, on ne peut pas se permettre de se tromper. Soit on fait un événement et on le réussit, soit on n’en fait pas mais on en prépare un pour le réussir.  A la fin, tout le monde a le sourire, c’est ma priorité.  »

Honnêtement, j’avais oublié à quel point le Simracing en face-à-face était prenant. Merci aux pilotes pour leur disponibilité, merci à Romain et à toute l’équipe de m’avoir permis de raconter cette saga et pour m’avoir accueilli.

Crédit photos : Live-Sim
Crédit vidéo : Smoky

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