SimRacing-online : une valeur sûre !

N’en déplaise à certains : le Simracing est une discipline au long cours, où bonne ambiance rime avec qualité et fidélité. Simracing-online en est un excellent exemple. La ligue a évolué avec son temps, tout en conservant un noyau dur de pilotes fidèles. Elle est aussi animée par un staff passionné, qui croit en un Simracing rigoureux tout en étant à l’écoute des envies des uns et des autres. Une belle découverte que je souhaite partager avec vous. Bonne lecture !

 

 

Le 5 septembre 2015, apparaît sur le Net, SimRacing-online ou SRo. Cette nouvelle ligue est en fait une évolution d’une structure qui avait plus de 10 ans d’expérience derrière elle : GPF1. Spécialisée, comme son nom l’indique, dans la Formule 1, celle-ci a dû suivre l’actualité du Simracing et s’adapter aux nouveaux titres.
Une fois passé le cap de Grand Prix 4, les titres comme TOCA 3, GTR, rFactor, GTR2, et autres GT Legends ont peu à peu installé le multijoueur en temps réel dans les mœurs, et donner place à de nouvelles envies. « Je roulais moi-même sur TOCA à l’époque et c’est un simracer de GPF1 qui m’a fait connaître la ligue » explique Laurent, l’un des administrateurs « et puis j’ai pris des responsabilités, l’ancienne équipe partant vers d’autres horizons ».
C’est avec Assetto Corsa et Project Cars que la ligue franchit le pas et change de peau. Elle veut pouvoir se diversifier en termes de catégories et proposer aux pilotes des championnats sur les disciplines qui plaisent le plus. Le changement de nom s’impose pour rendre compte de cette nouvelle volonté : SimRacing-online est née.

Les simracers ont suivi le mouvement et sont restés fidèles : « cela fait plus de 10 ans que l’on se connaît », précise Laurent « c’est un noyau dur, qui a envie de rouler propre ». De nouvelles têtes les ont rejoints entre-temps, ce qui représente aujourd’hui un groupe de 25 adhérents, d’une moyenne d’âge de 40 ans, français mais aussi originaires de Belgique et de Suisse. Ils roulent tous avec un volant, que ce soit du G25, du Thrustmaster ou du Fanatec, une exigence de SRo. « Utiliser une manette, ce n’est pas faire de la simulation, c’est faire du jeu vidéo », lance BooosteR, l’un des modérateurs. Côté staff, il faut compter cinq postes : deux administrateurs, deux modérateurs généraux et deux modérateurs championnats. Ce qui n’est pas inutile étant donné la masse de travail à abattre.

 

Au programme : course et rigueur

Pour tenir en haleine les pilotes, la ligue propose en effet des championnats et des Hotlaps en GT et Historic DTM 90’s. Le format de la course ouverte, ou Open, est également disponible : « cela permet d’ouvrir la ligue aux nouveaux simracers qui peuvent venir courir sans participer financièrement et ainsi découvrir l’ambiance », souligne Laurent « pour nous, c’est aussi la meilleure façon de déterminer les formules qui fonctionnent le mieux, pour ensuite définir, en parallèle des sondages publics, le contenu des championnats, que ce soit au niveau épreuve ou voiture ». Dans le dur, cela représente deux saisons menées en une année civile, de janvier à juin et de septembre à décembre. La première saison comporte par exemple 10 dates en GT et autant en Historic DTM 90’s, soit une course par semaine ! « Les épreuves se tiennent le mardi, le jour où les simracers sont le plus disponibles, à partir de 21h. Elles sont de 1h15 en GT et de 1h en Historic, avec 15 minutes de qualification. » L’objectif est de finir à 23h au plus tard, beaucoup de membres devant se lever tôt le lendemain matin pour aller au travail !

Une rigueur qui se retrouve aussi et surtout dans le management des pilotes. Outre un règlement (assez) long à observer et l’obligation de s’entraîner régulièrement, SRo exige de chacun d’entre eux qu’il réalise au moins 10 tours valides sur le circuit de l’épreuve, au plus tard à midi le jour de la course. Ce qui a permis d’éviter les fameux restarts depuis plusieurs années ! Et l’encadrement ne s’arrête pas là. « Assetto Corsa a plein d’applications intéressantes », lance Laurent ! Sans toutes les citer, il est intéressant de s’arrêter tout d’abord sur Pitlane Penalty. Cette appli permet en effet de surveiller le comportement de tous les pilotes en course, de vérifier s’il y a eu des virages coupés, des sorties de piste, une vitesse trop élevée dans les stands et d’appliquer les pénalités qui incombent, en remplacement du système fourni de base avec la simulation. SRo a également intégré Minorating, un outil qui ressemble à ce qui se fait sous iRacing. Il suit votre façon de rouler et vous délivre une note en fonction. En ligne, cela signifie que les serveurs peuvent vous accepter ou non selon votre notation. Une belle manière de ne plus être confronté à n’importe qui ! Simracing-online dispose également sur son site, d’un module de commission de course pour déposer de manière anonyme une plainte. Celle-ci sera examinée par trois pilotes du même championnat, sur la base des replays. Une solution aujourd’hui pérenne après le test d’autres formats.

Entre qualité et éthique

Au niveau plate-forme, vous l’aurez compris, SRo a choisi la simulation de Kunos Simulazioni. Pourquoi avoir donné la priorité à ce titre plutôt qu’à Project Cars ? « PC a attiré beaucoup de monde, au début, pour des championnats GT », reconnaît Laurent « mais il avait beaucoup de problèmes, ce qui a été une galère à gérer au niveau de la ligue, notamment en terme de commission de course. Cela a amené des tensions et l’ambiance en a pâti. Assetto Corsa reste une bonne plate-forme. Nous demandons juste aux pilotes de s’équiper des DLC 1, 2 et 3 ». Les championnats se tiennent donc principalement avec le contenu d’origine, mais il est possible que la ligue ait recours à des mods. « C’est l’un des autres avantages de ce titre. Pour autant, nous préférons les réalisations qui sont originales de A à Z en privilégiant la qualité et l’éthique. Les contenus rippés, issus d’autres jeux, sont exclus ».

Alors si le cœur vous en dit, et que vous voulez disposer de votre skin personnalisé lors de la prochaine épreuve, rien de plus simple ! Vous trouverez facilement SimRacing-online via son site Internet (avec son nom de domaine en .racing, s’il vous plaît !), sa page Facebook, ou encore sa chaîne Youtube qui, depuis le début du mois de janvier, rediffuse les courses en direct ! Vous pourrez tester via un Open – deux se sont déjà tenus depuis le début de l’année – et sauter le pas en cotisant – via Paypal de préférence – à hauteur de 15 euros pour un an. « Cette somme sert tout simplement à régler l’hébergement du site Internet et des serveurs ». Pour la petite histoire, la cotisation annuelle est en baisse par rapport aux années précédentes. Cela grâce à de l’argent mis de côté, au prix des serveurs qui a baissé, et aussi aux savants calculs des responsables de la ligue pour trouver le juste prix qui satisfasse les organisateurs comme les utilisateurs.

 

En bref, vous pourriez voir SimRacing-online comme une valeur sûre. Une petite structure pérenne, qui sait s’adapter mais n’oublie pas d’où elle vient et ce vers quoi elle veut aller : un Simracing de qualité. D’ailleurs, mon petit doigt m’a laissé entendre que certains simracers avaient été débauchés pour intégrer d’autres structures… Une belle preuve, n’est-ce pas ?

Pour en savoir plus :

– Le site Internet : http://www.simracing-online.racing
– La page Facebook : https://www.facebook.com/SRonline/
– La chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCsrDhV62bsahvEL9uPNd4zQ

2 commentaires

Et vous, qu'en pensez-vous ?