Les 10 trucs pour rouler online

Tu as décidé de te lancer dans les courses Online et tu vas faire un peu comme nous tous avant toi : tu vas y aller quasiment à la bonne franquette et tu vas tout apprendre sur le tas, en te prenant de bonnes gamelles, en ruinant les courses de tes petits camarades et en te faisant des cheveux blancs (à moins que tu ne les aies arrachés avant !).

STOP ! Nous autres chez Live-Sim, avons connu ce désespoir avant toi et avons décidé de te donner tout de suite, sans que tu aies à attendre ou à le (re)demander, les bons trucs et astuces à connaître pour attaquer les courses en ligne sereinement. Cela vient évidemment en complément des instructions données par la structure que tu as choisie.

Papier, crayon, c’est l’heure de noter la check-list !

 

1 – Lire le règlement de la structure où tu vas évoluer

Toutes les structures ont globalement les mêmes règles, qui sont dictées par le bon sens, mais il se peut que certaines d’entre elles diffèrent légèrement. Lire le règlement dans sa globalité, prendre le temps de s’en imprégner, voire le relire, c’est éviter les problèmes une fois en piste. Que dois-tu faire lorsque tu reçois un drapeau bleu ? Lever le pied et garder ta trajectoire, ou plutôt en changer pour faciliter le dépassement ? C’est normalement spécifié dans le règlement pour t’éviter d’aller dans le mur et d’entraîner les autres pilotes avec toi.

2 – Avoir un bon framerate constant

Tu roules avec un affichage de 20 fps ? Tu atteins les 60 images par seconde, mais connais des chutes à 30 selon les endroits du circuit ou bien le nombre de voitures devant et derrière toi ? Il faut y remédier ! Réglages vidéo, achat de matériel : différentes solutions existent pour obtenir un framerate constant. Un taux d’image par seconde, aussi connu sous « framerate » ou « fps », constant et au-delà des 30 images par seconde, c’est l’une des clés pour être performant en piste, la garantie d’une bonne réactivité au volant, et donc une belle sécurité pour finir la course et surtout en un seul morceau.

3 – Disposer d’une connexion correcte et stable

Les courses en ligne ne sont pas exigeantes en termes de débit montant comme descendant (sauf si tu héberges la session). Cependant, sans une connexion assez rapide et stable, les voitures clignotent, disparaissent voire effectuent des manœuvres bizarres et inattendues (vol, déplacements à des vitesses anormalement basses ou hautes, etc…). Dans ces conditions, impossible de gérer ton prochain dépassement, voire d’éviter le choc qui t’enverra dans le bac à gravier. Il faut donc dans un premier temps, s’assurer de disposer d’au moins 200 Ko/s en téléchargement (donc une ligne avec un débit égal à 1,6 Mbit/s), 100 Ko en envoi, et environ 50 ms pour le Ping (le temps que mettront tes données à atteindre le serveur). Il faudra aussi privilégier une bonne vieille ligne bien filaire à une connexion Wifi. Cela n’empêche pas pour autant de devoir neutraliser toute application, autre que le simulateur ou le service de chat (Teamspeak, Discord, Mumble…), qui pourrait télécharger ou uploader pendant la course (comme les mises à jour ou ta prochaine vidéo sur Youtube…). Cela permettra également de réduire ton Ping.

4 – Installer un cockpit

Bien des Simracers utilisent encore une chaise de bureau basique ou un canapé pour se poser devant leur écran. Une solution plus développée, ne serait-ce qu’une chaise plus orientée vers le gaming, voire un baquet, si ce n’est un châssis où poser volant, pédalier, écran, te permettra de rouler longtemps et surtout dans de bonnes conditions. Les courses Online sont d’authentiques challenges, c’est stressant au niveau mental comme physique, et être gêné par une mauvaise position ou finir la manche le dos en vrac n’est pas une bonne idée. Il ne faut pas non plus négliger le domaine de la vision. Un point de vue (ou POV) adapté permet de voir correctement et quand il le faut, les points clés du circuit (trajectoire, accélération, freinage), et bien sûr de gérer au mieux tes distances par rapport aux autres voitures. Plus que cela, c’est le comportement de la voiture en piste qui peut être appréhendé par le regard. A cette fin, il faudra privilégier la vue cockpit avec si possible, un champ de vision (ou FOV) réaliste, qui n’écrase pas ou pire, allonge la perspective. La solution idéale reste propre à chacun et il ne faudra pas hésiter à la faire évoluer avec le temps et l’expérience.

5 – S’équiper en logiciels tiers

Les titres que nous utilisons sont évidemment bien pensés mais peuvent ne pas se suffire à eux-mêmes. Tous n’intègrent pas, par exemple, de solution type Spotter, un ingénieur de piste qui va te donner tes temps, l’état de la voiture, la position de tes adversaires… Même chose côté HUD : les modèles proposés de base peuvent être mal agencés ou ne pas présenter toutes les bonnes informations sur un seul écran, notamment. Les plus perfectionnistes d’entre nous ne pourront pas non plus se passer de la précieuse télémétrie, qui permettra l’acquisition des données pour surveiller précisément la hauteur de caisse, l’évolution de la température des pneus, voire de comparer plusieurs tours. Il va falloir se mettre en quête de logiciels tiers qui complèteront aisément (voire remplaceront) les informations que tu peux trouver sur ton écran, et faciliteront la gestion de la course. Ils sont généralement présentés sur des sites Internet dédiés. Nous pouvons citer par exemple, pour le Spotter, Crew Chief (gratuit à l’utilisation mais financé par des dons), pour le HUD, DashMeter Pro (payant) ou encore pour la télémétrie, Motec i2 Pro. La liste n’est pas exhaustive !

6 – Préparer sa course

Avant toute course en ligne, il est indispensable de s’être (longuement) exercé pour comprendre la combinaison voiture-circuit. Sans cela, c’est le crash assuré. Tu connais Spa par cœur ? Bien, mais si la trajectoire à utiliser est globalement la même d’une voiture à l’autre, les points d’accélération et de freinage ou les passages de rapport, ne sont pas les mêmes entre une GT3 et une Formule 1 par exemple. Ca semble logique, mais seule la pratique pourra t’aider à être performant ou du moins, te prévenir des écarts que tu peux faire et qui peuvent occasionner un accident avec d’autres participants. Il faudra aussi veiller à la dégradation de la voiture. Sais-tu exactement combien de temps ou de tours, tes pneus conservent-ils leur grip ? Ou quelle est ta consommation d’essence, et de ce fait, le nombre de litres à emporter pour finir la course, voire pour tenir jusqu’au prochain ravitaillement ? Ce genre de détail peut faire la différence sur la ligne d’arrivée, comme d’avoir pris en compte dans ta stratégie, le temps d’un passage au stand pour un plein, accompagné (ou pas) de réparations.

7 – Régler sa voiture, ou le Setup

Si cela est possible (tous les formats de course ne le proposent pas forcément), il faudra t’y plonger. Boîte de vitesse, répartition de freinage, carrossage… jusqu’à la compression et la détente lentes ou rapides, il y a de quoi travailler plusieurs heures. Cela permet-il de gagner des secondes ? Non, seulement quelques dixièmes. Cela te permettra surtout de mieux comprendre la voiture, et de trouver les réglages qui t’assurent un contrôle optimal ainsi qu’un certain confort personnel. Tu peux évidemment partir de solutions proposées par d’autres pilotes sur le Net, mais n’oublie pas qu’un Setup reste très subjectif et qu’il peut varier énormément d’un Simracer à un autre. De ce fait, il n’existe pas de réglage parfait. Il faudra essayer, ne pas hésiter à se tromper pour toujours s’améliorer. Tout en gardant à l’esprit qu’un Setup ne permettra jamais d’obtenir d’une voiture ce qu’elle ne peut pas faire naturellement.

8 – Prévoir ses mises à jour

Le grand moment est arrivé, la session commence dans quelques minutes, tu lances le simulateur, et là… une mise à jour commence à se télécharger, sans laquelle, bien sûr, tu ne peux pas rouler. Peu de chances qu’elle se termine à temps, puisque la plupart de nos titres aujourd’hui ne sont pas terminés au moment de leur sortie et que beaucoup de correctifs, souvent très lourds, vont devoir être appliqués après coup. Combien d’entre nous se sont-ils fait avoir ?! Il est donc fort conseillé de suivre de près l’actualité de la simulation que tu utilises pour pouvoir planifier les éventuelles mises à jour.

9 – Ne pas trop en vouloir

Pendant la course, vouloir à tout prix passer la voiture qui est devant toi, empêcher celle qui est derrière de passer quoi qu’il en coûte, voire battre ton propre chrono record, c’est entrer dans un domaine que tu ne maîtrises pas, auquel personne n’est préparé, et qui t’expose à de nombreuses erreurs. Et celles-ci s’ajoutent aux surprises que tu vas nécessairement connaître en course. Sur-conduire, c’est donc aller au-devant de graves ennuis qui peuvent t’empêcher de voir le drapeau à damiers. Il vaut mieux donc, comme je l’ai lu par ailleurs, piloter à 80% de ses capacités et se ménager une marge d’erreurs pour terminer.

10 – Etre Fair-Play

Voilà un terme que toutes les structures liées au Simracing vont utiliser et répéter. Le Fair-Play, c’est être bienveillant, être respectueux des autres comme de soi-même, reconnaître ses erreurs. En course, il est (très) facile de faire des erreurs, à ton niveau comme pour les autres pilotes. L’épreuve est toujours stressante et les accrochages ou les tête-à-queue peuvent en résulter. Il ne faut pas y voir de suite une agressivité exacerbée ou une certaine malveillance. Si la faute vient de toi, il faut savoir la reconnaître, pour conserver une bonne ambiance au sein du groupe mais aussi et surtout, évoluer dans ton pilotage.

Voilà, tu sais tout ce qu’il y a à savoir et à mettre en pratique pour commencer à rouler Online sereinement. N’hésite pas à revenir pour t’imprégner de nouveau de ces quelques trucs utiles car entre savoir et appliquer automatiquement, il y a un monde.

Si des pilotes, voire des responsables de structures, ont d’autres astuces, qu’ils n’hésitent pas à les partager ! Les commentaires sont faits pour ça et nous serons heureux de compléter la base ci-dessus !

Et sinon, bonne course !

 

16 commentaires

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