Simu-Racing, l’outsider des Vosges

A l’heure où l’offre en termes de salles se raréfie, certains passionnés se lancent quand même dans l’aventure avec des partis pris forts, une valeur ajoutée qui va faire la différence. Philippe Canet est de ceux-là. Il a ouvert Simu-racing. Retour sur un pari.

 

 

 

 

 

A Thaon-les-Vosges, petite ville de 8000 habitants environ, à quelques kilomètres d’Epinal, Philippe Canet ouvre en décembre 2014 Simu-racing, une salle dédiée entièrement à notre passion. Cela malgré un contexte morose qui oblige beaucoup de centres à fermer. C’est dire sa motivation ! Il est en quelque sorte à Epinal, ce que le Paddock d’Amnéville est à Metz ou Xtrem Racing à Dijon : un outsider, un cas unique, le porte-flambeau de la simulation à deux pas de la capitale départementale. Mais pourquoi Thaon-les-Vosges ? « C’est là où je vis. J’en connais le tissu économique, c’est en périphérie d’Epinal, à 30 minutes de Nancy, dans un bassin à la culture automobile forte » explique l’intéressé « en plus, je dispose d’un parking gratuit à proximité, j’ai peu de charges, et je suis proche des salles de karting ».

Du Karting 2.0

Justement, l’ancien chef de projet en informatique, qui travaillait un peu partout en France et vivait le Simracing comme un loisir, a franchi le pas avec une idée bien en tête : « Je veux lui donner une autre dimension, celle du Karting 2.0 ». Ou comment proposer des simulateurs à un prix très abordable, tout en défendant leur côté fun. Tous sont les bienvenus, depuis le simracer isolé aux comités d’entreprise en passant par les invités d’un anniversaire ou les éventuels clubs, même si les cockpits sont plus destinés aux grands amateurs de course qu’à ceux qui viennent du jeu vidéo. « Je dois quand même reconnaître que les joueurs s’en sortent mieux que les pilotes réels » souligne le directeur. Côté matériel, il n’a justement pas lésiné : une licence commerciale Assetto Corsa, des systèmes Prosimu, ou encore des volants Thrustmaster T300 RS… « J’ai besoin de fiabilité et de robustesse pour pouvoir proposer de petits prix d’entrée » précise-t-il.

Un concept

Au bout de plus d’un an de fonctionnement, le bilan est encourageant : un noyau de fidèles s’est formé, attiré par les tarifs et la possibilité de s’affronter sur des compétitions à la carte le temps d’un après-midi ou d’une soirée, avec pour directeur de course d’authentiques pilotes de la région. Mais Philippe Canet pense déjà plus loin : il a développé sa salle comme un concept commercial à diffuser. Tout, depuis le mobilier jusqu’aux quatre simulateurs, fait partie d’un projet à franchiser dont le package est évalué aujourd’hui à 60 000 euros. L’idée plaît et attire déjà d’autres passionnés que Philippe se propose d’accompagner dans le développement de leur projet, fort de l’expérience acquise jusqu’ici. « Grâce aux chiffres que j’ai récoltés avec le bilan d’une année, je peux déjà leur dire si leur entreprise est viable ou pas en fonction de son implantation ».

Pour plus de détails sur la salle et son équipement, rendez-vous dans notre prochain article.

Crédit photos : Simu-Racing / Live-sim

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